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            Cette église a été édifiée aux XII^ème et XIV^ème siècles, la différence est grande comme on le voit et il est difficile de donner une date certaine, vu le manque d'architecture. Cependant les fenêtres en plein cintre et la nef voûtée en berceau ogival avec arcs doubleaux, portant la toiture en laves, sans charpente, seraient bien caractéristiques de l'époque de transition, du XIIe siècle. (Primitivement chapelle de pèlerinage au-dessus de la source Saint-André) Sa nef fut agrandie de trois traversées au XIV^ème siècle. Au bord du toit une rangée de corbeaux de pierre permet de dater l’église des XII^ème / XIII^ème  siècles qui représente St-Jean-Batiste et trois évêques : St Didier, St Edme et St Germain. Sur le mur sud, il y a un retable de bois peint du XVIIème siècle, représentant Ste Anne sous les trais d’Anne d’Autriche, don sans doute de la famille Ratery-Griveau en souvenir de leur fille Anne morte 1636, dont la pierre tombale dalle le chœur.

Une petite chapelle  adjacente présente quelques peintures qui font penser qu’elle a du être la chapelle de la confrérie du Saint-Sacrement.

La tour carrée supportant le clocher datant XIXème siècle est de l'ordre dorique, quant à la façade ; le clocher renferme deux cloches refondues en 1883 pour cause de fêlures. La plus grosse, Alice, pèse 692 kg ; elle a eu pour parrain et marraine M. et Mme Lucien Gillet. La plus petite, Marie, pèse 337 kg ; elle a eu pour parrain et marraine M. et Mme Lethorre. La première donne le FA, la seconde le LA aigu. Avant leur refonte, en 1883, les anciennes cloches pesaient 1.070 kg et 740 kg, en tout 1810 kg. On a donc donné au fondeur, pour son travail, 781 kg de beau bronze, mauvais marché assurément et blâmé par les habitants de l'époque.

Le patron de la paroisse est Saint-André, apôtre, dont la fête est célébrée le 30 novembre.